Vendredi 7 septembre, retour sur l’ordinateur, écrire les articles, sauver les photos, surveiller les mails pour savoir ce qu’il en est pour le moyeu. Plus petites balades pour chercher de quoi remplir nos estomacs et faire plaisir aux papilles.
Samedi, idem que la veille, pas plus pas moins, ça sent la déprime…
Dimanche, tout comme la veille sauf que l’on prolonge la balade au magasin de carte, mais c’est fermé…, Chacha passe le reste du temps sur skype.
Lundi, on continue de glander, et pour prendre l’air on va voir les magasins outdoor pour chercher des chaises pliantes car on en a un peu marre de s’assoir par terre et on est un peu jaloux de ceux qui ont des chaises pliantes. On en trouve mais pas à notre goût, trop lourd. On passe au magasin de carte, et repartons avec 2 cartes pour planifier les balades avec Papa Chacha. Puis on tombe sur un jolie magasin de souvenir où l’on trouve de quoi amuser Augustin, il y a plein d’objets modernes fait avec des techniques et matériaux traditionnels.
Mardi, toujours déprime, toujours à se demander si on aura bientôt notre moyeu en Corée, et bien oui on peut enfin se le faire envoyer en Corée mais il ne partira pas avant le 25 septembre…
Mercredi, les jours se ressemblent et se suivent, petit déj en terrasse, geekage, petit tour en ville pour manger et se balader, quelques courses et retour à la GH, on a envi de rien à part faire du tandem…
Jeudi 13 septembre, c’est l’anniversaire de Chacha qui a déjà reçu ses cadeaux en avance mais aujourd’hui on fait péter le restau. Avant cela on s’active un peu, on trie et range nos affaires pour la suite du voyage (bosser pour son anniversaire un comble en voyage, au moins pour l’anniversaire de Damien on avait pédalé 120km). Puis restau, où l’on se fait plaisir, et retour à la GH pour manger le gâteau… Heureusement qu’il y la nourriture qui nous remonte le moral et permet de récupérer les kilos perdus.
Vendredi, toujours pareil on s’attelle à reprendre du poids, et aujourd’hui on prend des risques. Pour notre balade quotidienne on tourne à droite au lieu de gauche…
Samedi, on reprend du poil de la bête, on reprend à droite, traversons un parc et essayons un nouvelle cafét’ (wahou ça c’est de l’aventure!) au lieu de nos 3 traditionnelles. On part tellement à l’aventure que l’on a oublié de prendre de l’argent, retour à la GH avant de revenir à cette cafét qui est encore moins chère mais moins bonne que les 3 autres. A la GH on emballe Enselle et Bob dans leurs cartons.
Dimanche 16 septembre, aujourd’hui papa Chacha nous rejoint pour faire de la montagne. Son avion arrive très tôt, et notre réveil ne nous réveille pas. Nous sommes donc en retard, petit dèj rapide, on court au bus qui n’arrive pas, on prend donc un taxi et retrouvons beau papa qui discute avec les chauffeurs de taxi. On enchaine par une sieste à la GH, tour de grande roue, cafét,… Papotage à la GH. Nous discutons avec Aude et Raphaël, la GH s’est transformé en maison de rééducation car Raphaël s’est fêlé le sacrum en essayant de voler sur une barre fixe, et papa Chacha a essayé d’apprendre à voler sans ailes, juste avec ses bras, ses jambes et la gravité. Ceci entraina donc … une chute et maintenant il boite, ce qui me rend perplexe sur les randonnées de 3 jours en autonomie, on verra.
Lundi, on va au Osh Bazar, pour cela on prend le bus 4. On fait 500m à grande vitesse et on freine d’un coup, accident sans gravité. Les bus sont des trolleys, les barres (caténaires) ce sont détachées des câbles électriques, on repart en taxi. Au marché je fais ma star comme d’habitude, Gérard (papa Chacha) goute à tout et Chacha tient les comptes. Puis on retourne à la GH, avant de rejoindre Peter et Christine (nos copains sooo british), on discute un moment. Rentrés à la GH pour ranger nos affaires, finir de sceller les cartons (scotcher) et décision pour le lendemain, apéro et papotage avec un américain. Grosse penser pour Raphaël qui a du bien galérer dans les avions avec son sacrum.
Mardi, nous rejoignons Kochkhor, d’abord la gare routière en taxi dont le chauffeur est drôle mais toujours à fond. A Kochkhor, on réserve un tour à cheval et à pied, nous nous baladons en ville pour trouver de quoi manger. On s’installe dans un bouiboui où les clients nous disent de rentrer et les serveuses n’osent pas nous servir. Et dans une boutique qui ne ressemble pas à une boutique nous achetons (déjà) des souvenirs, la mamie un peu froide au premier abord est plutôt rigolote, elle a été faire des démonstrations de danse en France.
Mercredi, nous prenons un magnifique petit déjeuner en compagnie de voisins francophone dont Jocelyne. Ah Jocelyne, nous l’avions rencontré à Sakura GH, un personnage cette Jocelyne. La veille quand elle nous a demandé de faire le tour avec nous, on a refusé, on ne se sentait pas de passer plusieurs jours avec elle (on vous le dit c’est un personnage croyez nous), je crois qu’on la un chouillat vexé (oups). Un chauffeur nous emmène au départ de la randonnée, nous prenons le thé dans une yourte, en compagnie de malaisiens qui font le même parcours que nous mais intégralement à pieds, en attendant nos chevaux et guides. Nos guides sont là et sont mineurs, les majeurs sont à l’école (université). Enselle, ah non en selle, c’est parti, pour avancer c’est « tchouktcouk » et coup de talon, pour s’arrêter c’est « blreblreblreble » en tirant les « renes », pour aller à gauche on tire à gauche et à droite on tire à droite, tout ça parait logique et facile. En fait pour commencer, c’est notre guide de 14ans qui guide nos chevaux. Car celui de Chacha va où bon lui semble (même esprit de contradiction que sa cavalière), le mien colle les autres chevaux et celui de Gérard se collait au mien aussi (c’est beau l’amour). Celui de Chacha rentre dans le rang mais ne veut pas être à l’arrière, celui de Gérard en tête, le mien rien à foutre il reste derrière et colle au cul de celui qui le précède. Au bout de 3 heures nous faisons la pause pique nique avec les malaisiens qui doivent nous supporter toute la journée (merci à eux pour les photos). Nos guides n’ont rien à manger, on partage notre pique nique et ils sont très heureux de pouvoir manger toute notre viande mais n’apprécient pas (du tout) le fromage français. On repart, mon cheval prend enfin la tête, je le laisse prendre son chemin et il choisit toujours la trace la plus facile, celle qui monte le moins, et quand ça monte il ralentit jusqu’à s’arrêter mais il repart quand je lui demande, je m’amuse bien avec lui et je pense que Chacha et Gérard aussi avec les leurs. Nous arrivons aux yourtes, après 6h de cheval, où on va passer la nuit. Nous disons au revoir aux chevaux et guides qui malgré leurs jeunes âges ont été très à l’écoute de nous et de nos chevaux. Aux yourtes Chacha et Gérard reposent leurs popotins, moi ça va bien, je profite de la fin d’après midi pour me balader autours des yourtes sur les montagnes. Pendant ce temps eux papotent avec d’autres touristes et ont la joie de retrouver… Jocelyne! qui nous fait la gueule. Elle est dans un groupe avec Charlotte et son chéri qui au bout d’une seule journée avec elle, en ont déjà marre il leur en reste encore 2 à cheval. Repas et dodo dans une yourte.
Jeudi, après un bon petit déj avec de l’excellente confiture de framboise, pas aussi bonne que celle de la mamie de Chacha (faillot, tout ça pour avoir de la confiote en rentrant), nous repartons sur nos jambes sans guide, libres au milieu des montagnes et de la steppe. Des « cavaliers » nous doublent certains ont besoin qu’on fasse avancer leurs chevaux puis ils nous laissent tranquilles dans ce paysage. On passe le col, découvrons le lac Song (song kul), on kiffe la vue, le fait de pouvoir marcher sans trace au milieu des chevaux en liberté et d’autres animaux, certains redescendent dans les vallées poursuivi par des cavaliers car la saison des alpages est fini. Nous arrivons au camp de yourtes où un repas nous attend en principe, et bien non on nous a oublié, pas grave la seule dame va nous préparer un repas, pendant ce temps les kirghizes vont improviser un kok boru. Après cette pause où l’on a retrouvé les autres touristes à cheval (spéciale dédicace à Jocelyne), profité d’un repas chaud (oui il fait un peu froid), et vu un kok boru sans arbitre mais avec paris, nous repartons le long du lac. On commence à fatiguer, Chacha porte le sac de Gérard pour le soulager un petit peu (comme sa fille il est têtu), mais le paysage, pouvoir marcher sur son propre chemin nous fait avancer. Au loin nous apercevons des camps de yourtes, on pari sur lequel est le notre. Bien sûr je dis que c’est aucun de ce que l’on voit mais que c’est encore plus loin en rigolant… et ce fut bien ça. Arrivés nous sommes accueillis par Altyn et Fatima, mère et fille, elles nous servent un bon thé bien chaud accompagné d’une tablée de friandises, pain, et autres. Nous discutons avec une guide qui parle super bien français, qui a montée son agence écoresponsable (Tien Shan adventure), elle nous apprend plein de choses sur son pays. Puis en attendant le repas, elle nous invite dans sa yourte avec ses clientes belges (à cheval depuis 15jours) à boire un coup de cognac Kirghize .
Vendredi, réveil magique, nous avons décidé, en réservant ce trek, de rester pour le repas de ce midi afin de pouvoir profiter de la mâtiné. Et on a bien fait car il a neigé, c’est tout blanc, avant la petit déj je vais me balader une heure au milieu des chevaux, au bord du lac pendant que Chacha et Gérard finissent leur nuit, et après le petit dèj on recommence. Retour au camp, car il fait froid quand même, on profite de nos hôtes et du thé, de la nourriture. On s’amuse bien, heureusement car les voitures ne peuvent pas venir nous chercher à cause de la neige au col. Des chauffeurs s’organisent pour pouvoir nous ramener, ils équipent leurs voitures de chaines et peuvent nous embarquer avec d’autres touristes et c’est parti à l’assaut du col, notre chauffeur est prudent sur la neige, et ne l’est plus du tout une fois sur les graviers, pied au plancher pour notre plus grande frayeur. Une fois sur la route principale il se calme car il y a des contrôles de vitesses. Nous sommes à Kochkor pour la nuit.
Samedi, après un bon petit déjeuner nous oublions le reste de notre bon fromage français à la GH (snif !!!) et embarquons dans un taxi puis un marouchka (un mini bus) pour Karakol, avec Adele et William. A Karakol nous sommes accueillis par 2 voyageurs qui sont volontaire à la GH, Julien et Margaux. Ils voyagent depuis 2 ans en auto stop ( et dorment chez l’habitant quand ils ne sont pas volontaire, vous pouvez les suivre sur Serial Hikers (https://www.serialhikers.com/) . Le plus drôle c’est qu’ils sont ARC comme Chacha mais de l’autre côté et ont travaillé avec les mêmes collègues. Nous faisons quelques courses et mangeons un bol (chacun) d’Ashlan Fu avec nos amis Adele et William (on ne se quittera plus et pourtant on aura essayé).
Dimanche, réveil matinal sans petit déjeuner, direction le plus grand marché à bestiaux du pays. Mieux vaut prévoir des bottes que des claquettes pour cette visite, on traine au milieu des bêtes en évitant de se faire pisser dessus. On y achète moutons, vaches, chèvres, chevaux, tout se négocie, un maréchal ferrant ferre les chevaux qui ne terminerons pas dans une assiette. Les chevaux dans ce pays servent à tout, à manger, faire du lait, se déplacer, s’amuser et travailler. Au milieu de ce foutoir organisé, un magnifique cheval attire l’œil de tout le monde, il est immense, a un sacré caractère, malheureusement un œil qui n’a pas l’air de voir grand chose. A côté, des cavaliers essayent des chevaux, en faisant du cheval tamponneuse au milieu des acheteurs et touristes, pour voir s’ils sont bon pour le kok boru. Nous rentrons à pieds, visitons la mosquée Dungan (communauté musulman chinoise), petit dej (enfin) ce sera Kebab et retrouvons William et Adèle. On décide pour l’après midi de visiter le canyon de Skazka. On y retrouve plein de couleurs, déambulons à travers les reliefs, on s’amuse bien. Et la météo aussi avec nous car le vent nous amène un joli orage juste au-dessus de nos têtes, donc retour au bord de la route sous la pluie pour faire du pouce de minibus, mais arrivés, un joli arc en ciel nous attend. Apéro, manger, dodo…
Lundi, après de bonnes crêpes préparées par nos volontaires, nous suivons les jeunes (William et Adèle) à Jyrgalan, ancien village de mineurs (mine de charbon encore en activité) qui se reconverti en village touristique. On découvre encore un magnifique paysage, foret de mélèzes, sommets enneigés, alpage,… On prend nos quartiers dans une GH, tentons de faire quelques courses (principalement des chips et des œufs). Puis nous allons voir une cascade, la balade est sympa au bord ou dans le lit de la rivière. Au retour à la GH nous avons le droit à un copieux et excellent tea time à la confiture de framboise (et quelle confiture, celle la elle rivalise avec celle de la mamie de Chacha), puis à un excellent et copieux diner. Chacha avant, à eu le droit à la recette des samsas (ça reste secret désolé). Durant le repas comme nous sommes en compagnie d’un ingénieur, que Chacha et moi aimons se creuser la cervelle nous étudions le chauffage central et sa tuyauterie afin de comprendre comment l’eau chaude circule sans pompe. Pour nous le simple fait de la différence température et de la gravité suffit au déplacement, William, ingénieur chauffage du groupe est plus perplexe, la conclusion est que l’on a pas eu froid cette nuit là, même chaud. La grande nouvelle du repas est que le village est accessible toute l’année pour les touristes et que l’hiver on peut y faire de la randonnée à ski et vu les reliefs c’est accessible à tous les niveaux tant que l’on sait skier.
Mardi, nous avons le droit à un énorme délicieux petit déjeuner à la confiture de framboise (désolé belle mamie). Puis nous partons chercher un lac dans la neige car il a neigé cette nuit. Le ciel est bleu, les reliefs sont blanc, c’est magnifique, il manque juste les flèches rouges pour trouver notre chemin. On suit au mieux notre carte, les chemins de traverse des animaux, mais le lac nous ne le trouverons pas, on en aperçoit un mais d’après notre carte il est trop bas pour être le bon. Tant pis on s’amuse bien, et à cette époque nous sommes montés en hiver et redescendus au printemps. Nous nous posons une petite heure à la GH à discuter, puis rentrons à Karakol se reposer et manger un Ashlan Fu.
Mercredi, après le petit déjeunéer omelette (au top l’omelette) et papotage nous allons nous balader sur les hauteurs de la ville, profiter de la vue, des maisons traditionnelles. A midi on récupère Adèle pour manger une Ashlan Fu (vous vous demandez ce que c’est? et bien nous aussi). William ne nous supporte plus, il simule une tourista pour nous esquiver, mais il a un très bon jeu d’acteur faut lui reconnaitre cela, il pâlit très bien sans maquillage et garde un bon rythme pour ses aller retour au toilettes, on y croirait presque. Ce sont les risques du tourisme, on se remplit donc l’estomac sans lui et faisons un petit tour dans l’église orthodoxe, faisons le plein de fraises, et sieste pour moi pendant que les autres sont aux fraises. Soirée poulet mayo maison (et oui les ARCs ça sait aussi faire la cuisine), fèves salées, salade qui pique, bière, et fraises.
Jeudi, nous rentrons en compagnie d’Adèle et William (qui va mieux) à Bishkek, on leur dit au revoir car c’était bien sympa d’être en leur compagnie, on fait quelques courses et on glande.
Vendredi, direction Osh Bazar, où l’on découvre encore de nouvelles allées dont une remplie de fraises et de framboises. Papa Chacha achète ses souvenirs et ses cadeaux. On rentre déposer le tout puis direction la cafétéria pour manger (ça faisait longtemps et on en a marre de l’Ashlan fu), retour à la GH pour farniente et jouer à corridor.
Samedi, réveil à 4h pour jeter Gérard dans son taxi et retour au lit où Chacha regarde le meilleur pâtissier (oui bon ça va no comment il est 4h du mat). Puis journée difficile à rien faire.
Dimanche, on reprend le rythme : réveil, céréales pour moi, truc bizarre pour Chacha, + thé pour tous les 2, douche, geekage, écrire l’article. Vers 13h on rejoint François et Matthieu pour manger à la caféteria. François c’est notre copains que l’on croise régulièrement (vous souvenez la première fois c’était à la recherche de la source d’eau gazeuse), Matthieu est un cyclotouriste lui aussi. Nous passons l’après midi à discuter de vélo, voyage et bien sûr de la Pamir. Retour à la GH, gros dodo.
Lundi, réveil sur le même rythme, on écrit durant la matinée. Vers midi on va chercher à manger et je me sens de plus en plus mal, on retourne à la GH avec de la nourriture. Chacha mange, moi je vomis tout ce que je peux (la déco des toilettes ne me plaisant pas je me suis attelé à la refaire), puis Chacha skype avec sa famille , moi je dors et je vomis. L’après midi ce passe comme ça, le soir on devait rejoindre François et d’autres cyclotouristes pour manger et boire un coup, mais je suis vidé, Chacha déçue. Dodo
Mardi, au réveil je me sens beaucoup mieux, on prend notre petit déjeuner, puis finissons d’emballer nos affaires. Vers midi, nous allons manger dans notre cafétéria préférée, au retour notre hôte nous offre un pot de miel (trop gentille, d’ailleurs on recommnde vraiment sakura guesthouse (http://sakuraguesthouse.web.fc2.com/english.html). Elle a beaucoup réfléchi pour nous offrir un cadeau, elle s’est dit que du miel ce serait bien (car beaucoup de touristes ramènent du miel du Kirghizistan, il est escellent et bon marché), en plus elle prend un pot pas trop gros pour que l’on puisse le transporter en vélo, un miel plutôt doux pour être sûre qu’il nous plaise, en plus il est bon pour les diabétiques (?!), pas trop sucré, … Elle s’est vraiment cassé la tête, on vous recommande fortement Sakura Guest House à Bishkek (vraiment, on l’a déjà dit), coin au calme proche de l’hyper centre, confortable, et des gens très accueillant. A 16h tapante notre taxi charge nos affaires direction l’aéroport, notre dernier taxi au Kirghizstan est le meilleur de tous, il conduit tranquille sans klaxonner, du bonheur. Au moment d’enregistrer nos bagages, nous découvrons le poids de nos affaires, équipement, Enselle et Bob, ce qui nous fait donc 80kg. Nous sommes donc en surpoids, 1 mois sans rouler et les 2 compères ce sont laissés aller. Par contre au niveau du gabarit ça passe, nous embarquons tous dans un premier avion qui décolle puis 45min plus tard atterri au Kazakhstan. Bob, Enselle et le sac qui les accompagne font leur chemin, Chacha et moi squattons l’aéroport. Nous sommes partis pour 17h en zone de transfert, qui se vide petit à petit mais reste en activité, on sort matelas, sac de soie et dodo.
Mercredi, on se réveille sous les yeux de pas mal de personnes et on reprend notre attente en lisant et se baladant dans les duty free qui ferment et ouvrent comme bon leur leurs semblent. Vers 14h on décolle, on a chacun notre petit écran, des couverts en métal pour manger, un coussin de cou offert et de la bière pas bonne. Vers 23h nous atterrissons à Séoul et nous sommes reparti pour une deuxième nuit dans un aéroport en compagnie cette fois ci d’Enselle et Bob et de toutes nos affaires.