Séoul à Busan

Jeudi 4 octobre, nous nous réveillons avec les autres dormeurs, ce fut une courte nuit pour Chacha qui ne s’est endormie qu’à 3h du mat car elle a dormi dans l’avion sur mon épaule. On tourne dans le hall des arrivés pour trouver notre petit déjeuner, prendre des informations sur comment on rejoint Séoul à 50km de là. Le ventre plein, les cerveaux  qui ont enregistré les informations, on a surtout des penses bêtes, nous attendons notre bus où un monsieur est chargé de remplir les soutes des bagages nous confirme que Enselle et Bob emballés peuvent prendre le bus. Une heure trente plus tard, nous remontons Enselle sur un trottoir sous les regards amusés / surpris des coréens. Nous rejoignons enfin notre GH, il va falloir s’habituer aux petits espaces. Nous sortons chercher à manger, des dames font la queue sur un trottoir, elles nous conseillent ce petit bouiboui car c’est bon et pas chère.  Il n’en fallait pas plus pour nous convaincre, et elles ont eu raison. On poursuit notre après midi à se balader dans le quartier, faire 2 3 courses et rentrer car on est crevés. Sieste, manger et dodo.

Vendredi, la mission du jour est de trouver un bike shop qui puisse remonter notre roue. Direction le métro sous la pluie torrentielle (merci le typhon qui est passé pas loin), au métro achat de carte magnétique que l’on charge de sous pour payer nos trajets. Pour ce genre d’achat on aime bien voir un guichetier, car il peut nous conseiller et nous donner des infos. On est à Séoul il n’y a que des ordinateurs mais ils parlent anglais, l’ordinateur nous passera bien 2 cartes remplies de trajets mais pas de plan du métro, heureusement on a récupéré la veille une carte de la ville avec celui du métro. C’est parti pour les bike shop repérés sur internet. Arrivés au premier, ils nous demande 80000won (un peu moins de 80 euro), on va voir un deuxième qui nous demande 100000won et ils leurs faut 1 semaine pour changer notre moyeu, trop chère et trop long. On retourne au premier car c’est celui qui a les meilleurs commentaires, ils leur faut eux aussi 1 semaine pour changer le moyeu. Ils nous expliquent que pour changer le moyeu il faut enlever tous les rayons (je peux le faire si ça peut faire gagner du temps),  ensuite il faut remettre tous les rayons et équilibrer la roue (ça je peux pas faire). Pour cela c’est minimum 6h de travail soit une semaine, trop chère et trop long pour nous, en quittant le magasin on croise le responsable et un américain qui connait bien les vélocistes de Séoul (il fait parti du réseau warmshower). Tous 2 téléphonent, et finissent par trouver un vélociste qui peut s’occuper de notre roue pour 50000won et en 2 jours, parfait pour nous. On doit juste retraverser la ville en métro, marcher dans un jolie quartier sous la pluie toujours torrentielle, trouver un sous terrain pour traverser un énorme boulevard et tomber sur le vélociste. Il nous reconnait de suite, nous confirme ce que l’on avait compris et il est déjà en train de remonter une roue ce qui nous rassure. On rentre soulagés, en s’arrêtant prendre notre repas de midi à 17h. Repos re manger dodo.

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Samedi, on se lève tard mais pas autant que nos compères coréens. On prend le métro direction Jongino 5 ga, la rue des commerces de sport outdoors. On y trouve toutes les marques connues et inconnues de matériel de randonnée, escalade, camping, et surtout notre bonheur des chaises robustes, légères et confortables ainsi que du gaz pour le réchaud. Les vendeurs sont tous installés sur leur matériels de camping pour manger et ça donne faim. Dans le quartier il y a un marché avec plein de bouiboui dont un rempli de coréens (c’est souvent bon signe), on s’installe donc. A notre table, comme à toutes, se trouve un feu au gaz dessus ils posent une petite marmite remplie d’un bouillon de légume. Le serveur prend un poulet entier le découpe au ciseau dans le bouillon, et nous comprenons qu’ensuite on se démerde pour le manger avec nos baguettes chinoises sans couteau. Pour compliquer la chose on rajoute des nouilles, heureusement on a des bavoirs à dispositions. On ne se gène pas pour les mettre autour du coup, car on s’en fout partout, et cela décomplexe certains coréens qui l’avaient sur les genoux et finissent comme nous par le mettre autour du coup. On finit notre après midi par se balader en profitant de la fin de la pluie, et du grand office de tourisme où l’on récupère des informations sur les pistes cyclables. On rentre faire une sieste, avant d’aller voir 3 feux d’artifices, ils sont tirés par des espagnols, des canadiens, et des coréens. Les 2 premières nations n’étaient que des faire valoir pour les coréens qui ont tiré un feu de folie on en a pris plein les yeux et les oreilles. On fut un peu déçus par les 2 premiers, on est reparti sourd et aveugle.

Dimanche, on commence par une inspection d’Enselle, puis pliage de carton qui part au recyclage. Ensuite nous allons visiter un vieux quartier de Hanok (maisons traditionnelles) celui de Bukchon avec ses tuiles noires et ses murs blancs, nous croisons beaucoup de touristes coréens qui profitent de ce dimanche pour mettre des costumes traditionnels et se prendre en photo. On continue notre balade jusqu’à une librairie où l’on trouve une carte de la Corée et un troisième journal de voyage où l’on écrit nos péripéties avant de vous les retranscrire sur notre blog. Nous reprenons le métro pour traverser la ville et récupérer notre roue. On rentre faire quelques courses pour les prochains jours, remonter Enselle sur ses 2 roues et surtout remettre de l’ordre dans toutes nos affaires car on peut le dire c’est un gros bordel.

Lundi, c’est le grand jour on peut remonter sur Enselle et pédaler. Je fais quelques derniers réglages sur Enselle pour que l’on soit encore mieux installés dessus et Chacha aura encore mal aux fesses comme nos premiers jours de pédalage. C’est reparti, on rejoint la piste cyclable qui doit nous faire traverser le pays du nord au sud, en même temps on cherche encore sans vraiment chercher le passeport sur lequel on pose des tampons pour recevoir une médaille si on a tous les tampons à l’arrivée. Bien sûr on ne le trouve pas, par contre une dame nous offre un morceau de nourriture que l’on a mangé sans l’avoir tout à fait identifié (farine de riz + haricots rouges + fruits secs ?), c’était bon sans plus mais ça fait toujours plaisir ces petites attentions. On découvre les pistes cyclables aménagées de Corée, et c’est un bonheur pour reprendre le vélo, il y a régulièrement des zones aménagées pour faire c’est petites affaires (des toilettes quoi) et se reposer. Une fois sorties de Séoul nous suivons une ancienne voie ferrée avec ses tunnels, entre 2 tunnels nous tombons sur une aire de repos pour cyclistes car nous sommes sur une piste cyclable où nous posons notre tente et testons nos sièges, on est heureux. 3 belges nous doublent, ils auraient bien aimés se poser avec nous mais on a pris toute la place. bonne nuit

Mardi, après une bonne nuit où les phares de vélo, et le chant d’un monsieur qui profite des tunnels pour s’entendre chanter nous ont un peu troublé dans nos rêves, nous repartons toujours aussi enthousiastes. On profite de la piste cyclable en se laissant transporter par elle à contre courant du fleuve qu’elle longe. Et nous tombons sur un camping tout confort gratuit, on y monte donc notre tente, une fois que l’on est confortablement installés dans nos sièges à boire un thé, un jeune homme nous aborde et embarque Charlene dans sa voiture électrique pour que l’on paye l’emplacement de camping qui n’est en fait pas gratuit (on trouvait ça louche aussi…). C’est 15000won, c’est raisonnable pour le pays on a le droit à l’eau chaude pour la douche, et au wifi on serait arrivés un an plus tôt c’était gratuit d’après le jeune homme.

Mercredi, on quitte le camping dans le brouillard. Le soleil fait sa place petit à petit et nous réchauffe, on avance tranquillement en profitant du paysage. Nos estomacs nous rappellent qu’il faut manger mais bizarrement on ne  trouve que du matériel pour Enselle. On finit par trouver de quoi satisfaire nos estomacs et nos papilles. Sur le chemin nous retrouvons les belges qui campent, on s’installent avec eux. Après midi farniente au bruit des hélicoptères et avions de chasse de l’armée. Un ami des belges nous aide ou plutôt fait les réglages des nos dérailleurs, merci à lui pour son côté tatillon.

Jeudi, nous faisons goûter nos chapatis curry kurut aux belges, et partons derrière eux. Nous jouons à saute mouton avec eux, on les double, puis ils nous doublent, jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent acheter une bonbonne de gaz. On ne s’arrête pas, ça monte, on a les jambe de feu, on trace, ils ne nous rattraperons pas. On a appris plus tard qu’ils ont eu un accident, une bouteille d’eau fixée à l’avant du vélo s’est détachée et a bloqué la roue avant, le tout à 30km/h, monsieur a fait un soleil, résultat 25 points de sutures sur le visage. Sûrement beaucoup de sang, une belle frayeur, mais rien de vraiment grave ils ont pu reprendre leur voyage. Nous on continue tranquillement, toujours prudemment, en direction de la ville de Chungju car nous avons un problème de casserole qui fuit. Et c’est problématique surtout pour se faire du thé. Une fois arrivés, nous allons dans un love motel, car c’est ce qu’il y a de moins chère et c’est super confortable. Une chambre immense, un lit et une télé toute aussi grande, un ordinateur, une douche avec baignoire, bouilloire, frigo… Ce sont des hôtels pour les couples qui ont besoin d’intimité car chez eux c’est trop petit et trop de monde. Nous allons faire des courses et trouvons une jolie casserole, manger et dodo.

Vendredi, nous quittons ce grand luxe pour tomber sur des déviations de la piste cyclable, ce qui nous « énerve » car il faut un peu « réfléchir » et faire attention à notre itinéraire. Mais les coréens sont très aidant et un monsieur nous crie dessus pour que l’on prenne le bon détour alors que l’on tentait un raccourci par un pont en finissions de construction. Nous sortons de la ville, et attaquons le troisième tronçon de cette traversée du pays, c’est la partie montagneuse. Le paysage change, la piste est un peu plus sur la route, mais c’est vraiment fun. Aujourd’hui ce sont 3 mini cols dont 1 de 5km, au pied de celui là nous cherchons de l’eau pour remplir nos gourdes. Dans le village c’est jour de fête, on nous offre bouteille d’eau et foulard et on attaque le col. On prend facilement le rythme, petite pause pipi au milieu, et finissons le col encouragés par les gens qui descendent la route à pied pour rejoindre la fête. En fait ils sont montés en bus, et ils redescendent accompagnés par la police qui ouvre la route et l’ambulance qui joue la voiture balaie. Au col une dame qui avait bien compris en bas qu’on allait monter, nous a attendu pour nous ravitailler en jus de fruit et œuf dur, trop sympa. On redescend à la ville suivante ou nous dormons dans une chambre traditionnelle, c’est à dire par terre.

Samedi, encore une jolie journée à traverser de jolis villages. On se laisse transporter par la piste cyclable entre les collines et sur les collines. Les Coréens ont été admiratifs sur le fait que l’on ait grimpé les cols sur Enselle, alors que l’on a trouvé cela assez simple. Le plus dur sur ces pistes cyclables ce sont ces minis côtes qui sont toujours au-dessus de 10%, et quand je dis au-dessus cela peut dépasser les 20%. Et aujourd’hui une de ces mini côtes nous oblige à mettre pied à terre, on est face à un mur. Par exemple au ski quand on s’attaque à une belle piste noir (ou hors piste) et que vous vous approchez du mur sans voir la piste et qu’au sommet du mur vous ne voyez toujours pas la piste mais juste son arrivée, ben c’est pareil. Ça fait plaisir de se lancer la dedans quand il y a de la neige et que l’on descend sur une ou deux planches, en tandem quand on est au pied du mur et que la piste on la voit bien dré dans le pentu ça fait déjà mal au jambe. On tente quand même par fierté de mettre quelques coups de pédales dedans mais c’est impossible de la finir, on pousse donc et ça fait mal aux jambes et aux bras. On finit par passer cette côte et les autres plus petite, passons un des nombreux barrages où un groupe de cyclistes fan d’Enselle et Bob nous indique un coin pour planter la tente et voir un jolie coucher de soleil.

Dimanche, on se réveil comme d’habitude dans le brouillard, on prend quand même notre petit déj confort dans nos chaises. Et l’on reprend nos montées descentes pas longues et bien raides, qui a dit que suivre une rivière c’est plat? C’est une journée qui nous demande pas mal d’énergie donc on a faim, mais pour une fois on ne trouve pas à manger. A Gumi on trouve de quoi se rassasier et dormir, repos, manger et gros dodo.

Lundi 15 octobre, on traverse une longue zone urbaine et on se rend compte que l’on a raté une fête de la paix où l’armée a construit un pont avec des barges. Aujourd’hui on a anticipé la nourriture de midi, heureusement car on fait une longue et belle journée de pédalage. Nous nous installons dans un love motel, faisons un petit tour au marché d’herbes médicinales, achetons à manger et dodo. (oui la nourriture est excellente en Corée même si très piquante donc on en profite)

Mardi, direction la gare routière en métro, un monsieur s’est mis dans la tête de nous servir de guide. Il parle anglais et nous pose plein de questions sur notre voyage et nos voisins de métro en profitent pour se renseigner sur nous aussi, si bien que quand on arrive à notre station tout le monde nous dit qu’il faut que l’on descende. On achète nos billets de bus, prenons notre petit déjeuner et prenons la direction de Haein-sa. c’est un site dans les montagnes où se trouve un temple (« sa » en coréen) qui contient 81258 tablettes en bois du Tripitaka Koreana (c’est un recueil de textes sacrés bouddhistes datant de 1011). Le temps est couvert mais c’est magnifique un temple tout coloré, dans des montagnes couleurs d’automne où nous sommes presque seuls (les coréens ne sont pas très matinaux). On rentre paisiblement, le bus nous attend pour repartir. Le soir on se fait le marché de nuit pour manger, on assiste à un défilé de chariot, tout le monde s’installe dans la rue avant de cuisiner. Des jeunes dansent le hip-hop sur de la musique coréenne choisie par les spectateurs. On mange et on dort.

Mercredi, réveil tardif, on va se balader, manger macdo (shame on us), puis on bichonne Enselle. Le soir on retourne profiter du marché de nuit, des danseurs et dodo.

Jeudi, les affaires empaquetées, nous sortons de la ville, dans un demi tour j’accroche une sacoche qui casse (excès d’assurance). Je bricole et tout tient pour l’instant (bon faut pas prendre les bosses trop vite) on est repartie mais Chacha est un peu fâchée . A part cela on passe une douce journée sur la piste cyclable au bord de l’eau. On trouve un jolie spot bivouac, mais un homme nous dit que ce n’est pas possible. Il nous indique un camping, nous passe une carte où il trace l’itinéraire. On ne suit donc pas le chemin indiqué, et poursuivons sur un itinéraire mountain bike vallonné (quoi ? MTB ça veut pas dire Main Trail to Busan ?). On ne regrette pas, au sommet d’une bosse on trouve une pagode avec des toilettes, de l’eau et une magnifique vue sur la rivière perdue au milieu de nul part. Bon gros dodo.

Vendredi, on est réveillé à 6h par un randonneur qui écoute de la musique à fond. On se lève à 7h, prenons notre petit déjeuner et reprenons la grimpette. On pense que c’est la dernière en fait rien de cela que des petites bosses à plus de 10%. Dans une des côtes nous nous faisons doubler par un vélo électrique, ça fait encore plus mal aux jambes. Mais au loin on le voit mettre pied à terre et pousser, par fierté on continue de pédaler et dépassons le points où il a craqué, on pousse, on transpire et craquons aussi. On finit la côte à pied. On profite des points de vue, faisons bien attention dans les descentes où en moins de 5m on peu dépasser les 40km/h (et ça Chacha elle aime pas). Dans une autre montée, on ne cherche pas à comprendre et l’on descend directement d’Enselle pour le pousser quand on voit que les pourcentages sont trop élevés, on voit une jolie pagode sans toilettes ni eau mais elle satisfait complétement notre besoin de se reposer. MANGER ET DODO (ça faisait longtemps).

 

Samedi, on mange, range nos affaires et avant de repartir on règle notre frein avant au millimètre (soit 1h plus tard). Avec toutes ces descentes bien pentues, les plaquettes sont usées. On finit la montée sur le vélo, puis descendons la colline heureux d’avoir de bons freins. A Namji, petit détour courses, puis on traverse la rivière sur le pont bleu à côté du jaune (si si). Et au bout de 20km on stoppe dans un camping. Il faut savoir qu’en vélo nous n’arrivons jamais par l’entré dans les campings, cela permet de voir si il nous plait, mais après il faut chercher l’entrée pour connaitre le prix et s’il reste de la place. L’entrée n’est pas forcement à côté du camping, ce qui est un problème mais les coréens nous aident à la trouver. Une fois l’entrée trouvée, et notre emplacement payé, on s’installe et l’on se sent minuscules à côté des coréens qui adorent camper le weekend. Ils ont des tentes immenses et souvent un abri encore plus grand, un étudiant logeant dans un 9m² au crous serait jaloux des campements coréens. Ils ont tout ce qu’il faut pour vivre un mois, barbecue pour brûler du bois (pour faire la cuisine ils ont un barbecue électrique), gazinière, un rice cooker, table, chaise, lit de camp, … On a même vue un camping car avec tente et abri à côté, où les enfants regardaient un dessin animé avec un vidéo projecteur, ou une caravane qui se gare sur son emplacement sans voiture juste avec une télécommande. Bon ces 2 cas c’est le très haut de gamme, mais ils sont tous suréquipés. Une fois notre tente plantée on nous offre des pancakes coréens (trop trop trop bon), on profite du wifi sur nos chaises, mangeons, douche et dodo, ah non ils tirent des feux d’artifices de leurs emplacements au-dessus des tentes.

Dimanche, on quitte notre camping dans un épais brouillard. Les bosses ont l’air de s’être calmées, à un certificat center (lieu où l’on tamponne notre passeport que l’on n’a pas donc on le fait sur un cahier) nous rencontrons Jay Kim et ses amis cyclistes. Ils ont un problème de serrage de guidon, le guidon tourne bien mais la roue ne suit pas, ce qui s’avère problématique. Je ressors donc ma pince qui est critiquée par tous les cyclotouristes qui la voient, pour son poids, mais je ne me suis jamais autant servi de cette pince que lors de ce voyage et elle a été utile pour pas mal de personnes. On se refait une petite journée pédalage, juste pour faire durer le plaisir, on se sent vraiment bien sur cette piste cyclable. On trouve un autre camping (faut l’avouer la douche ça fait du bien), même problème où est l’entrée? Cette fois le camping est offert et tous les campeurs s’en vont et oui bien qu’ils puissent vivre dans leur tente aussi confortablement qu’à la maison il n’y reste qu’une nuit et parfois ils plient le campement durant la nuit.

Lundi 22 octobre, c’est notre dernier jour sur la piste cyclable des 4 rivières, on savoure à plus de 20km/h. On double, croisons plein de cyclistes qui nous encouragent comme sur tout le parcours. Arrivés à Busan on hésite de faire un nouveau camping mais on le trouve trop chère et beaucoup moins attrayant que les précédents. On finit notre traversée nord sud de la Corée à la dernière cabine rouge (certificat center) et allons chercher un love motel pour se remettre de nos émotions et définir la suite de notre voyage en Corée.

Une réflexion sur “Séoul à Busan

  1. Maman 25 octobre 2018 / 18 h 52 min

    Merciii, toujours un immense plaisir de vous lire 🙂
    Bisous à vous deux

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