Bilan Albanie

  • 506 kms parcourus
  • 35h de pédalage et/ou poussage et/ou marchage
  • nombre de pouces levés ou klaxons: énormément
  • Petit dico :
    • merci: falimenderit
    • bonjour: mirdita /mirmengese (le matin)
    • au revoir: miroupafshim
    • bien/bon: mir , shum mir (très bien/ bon)
    • 1 nia 2 deu 3 tre 4 karter 5 pes 6 djast 7 chtat 8 tet 9 nante 10 vrillet
    • kos: yaourt, mish: viande, lope: vach, dele: brebis, pres: poireux, speci: poivrons …
    • siyé: ça va ?
    • shie: pluie
    • ska problem: pas de problème
    • diaftas/maytas: droite/gauche
  • Grande surprise : le peuple albanais très très très très  accueillant, une question revient souvent quand on discute avec eux c’est si on aime leur pays, et ils font tout pour qu’on tombe amoureux de ce pays. Et aussi pourquoi on vient visiter l’Albanie, il était difficile de leur dire que c’est juste parce qu’il est sur notre chemin…
  • On vous conseille de venir visiter ce pays, de beaux paysages, de l’histoire, et un peuple adorable, à découvrir. Sous conseil d’un Albanais venir courant printemps, les rivières sont belles, il fait bon, et les Albanais sont encore plus accueillant (on voit pas comment ils peuvent faire mieux). Et le top du top: choisir Eduart Cekoja come guide (http://www.evasionalbanie.com/)
  • coup de coeur: les albanais ❤
  • Points négatif et il y en a un gros résumé dans cette photo :

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des déchets partout, on en a vu dans les pays précédents mais là c’est énorme.

De Berat à Gjirokaster

Dimanche 4 février, il pleut encore beaucoup, il a plu toute la nuit, la rivière a quadruplé (non on n’est pas marseillais) de volume, il y a des maisons inondées et nous découvrirons plus tard que des coulées de bout ont bloqué la route en direction de Gjirokaster, une route effondré et un bâtiment évacué pour cause de coulée de bout à l’intérieur. Du coup grande motivation pour partir (ou pas) mais finalement nous attendons une petite heure (le temps de digérer le méga petit dèj que nous avons eu ce matin) et la pluie diminue. Nous enfilons notre tenue fétiche: le total look waterproof, équipons Enselle aidés par notre hôte et partons alors que le soleil fait son apparition. Quelques minutes plus tard nous enlevons notre tenue waterproof,, pas une goutte ne tombe du ciel mais nous avons les pieds trempés par les « petites » flaques d’eau. La route bien que trempée est jolie, le ciel s’y reflète. Nous traversons les « champs de pétrole accompagnés d’une douce odeur. Fiers nous arrivons à Fier (ok elle est facile) où un immeuble vient d’être démoli (à l’explosif ?), les projections ont détruit les vitrines alentours, pompiers et policiers s’affairent pendant que les badauds observent. On découvre une ville plutôt chicos qui a l’air d’être plus riche (pétrole ?).

Lundi 5 février, grand ciel bleu azur, route toute neuve bien roulante qui remonte une vallée avec bande de sécurité rien que pour nous, beaux paysages, pouces levés, sourires, course avec un cheval, tombage de veste (on se met pas en t shirt faut pas pousser)… Excellente journée! On en a tellement kiffé qu’on a fait presque 90km et 600m de dénivelé tranquilou pépouse. A chaque pause dans les villages Charlène se fait des copines, Damien doit jouer du klaxon pour la faire décoller et avoir droit à un coup d’eau (20 min pour acheter une bouteille d’eau ça fait long).

Mardi, le soleil est toujours de la partie mais le vent s’invite (et tant qu’à faire de face). Nous allons chercher le petit déj en ville et Chacha … se refait des copines mais cette fois elle a faim aussi donc elle papote un peu moins. Nous continuons à remonter la vallée, passons les sources d’eau de Tepelene qui sont devenu torrents d’un jour et où les ouvriers s’affairent à nettoyer et sécuriser la route (cf coulée de bout). Malgré le vent nous arrivons de bonne heure à Gjirokaster mais c’est sans compter sur les 1000m de dénivelé à gravir pour trouver la GH (toujours pas marseillais). Il a fallu pousser Enselle car les Ottomans n’avaient pas pensé à nous quand ils ont construit la ville ! Merci ! Après une bonne suée, nous trouvons notre bonheur chez la famille Bake. Un bon repas et nous partons visiter la ville classée au patrimoine mondiale de l’UNESCO et on comprend pourquoi: château, toits en pierre, maisons ottomanes…

Mercredi, journée tranquille, grasse mat jusqu’à 8h, il pleut (ça nous avait manqué), petite balade en ville, courses, marché où on se fait encore une copine qui nous offre une délicieuse orange sanguine puis ascension jusqu’à notre GH et trainage devant … Top Chef (craquage) pendant que l’orage gronde sur Gjirokaster.

Jeudi, c’est LE grand jour ! Retour en bus à la capitale! Cela nous prend 3h30 contre 4 jours en tandem …A 13h nous sommes à la GH mais sans nouvelle de l’ambassade … Suspens… On envoie un mail pour savoir ce qu’il en est et … pas de réponse à 13h30… toujours pas de réponse à 13h50… du coup on va acheter des gâteaux pour passer le temps et là, à 14h30 fin du suspens … LE passeport attend Damien à l’ambassade ! Pour faire durer le plaisir on attend 15h30 pour aller le chercher et à 16h Damien est désormais libre de circuler!

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Vendredi, retour à Gjirokaster où nous retrouvons Enselle, Bob, Fish et nos bagages après un trajet en bus high tech étoiles au plafond, lumière rouge et DJ (versus à l’aller vieux bus classique et musique traditionnelle). Nous pouvons écrire le dernier article d’Albanie car demain il pleut donc nous filons en Grèce.

De Podgorica à Berat

Départ pour l’Albanie, on quitte le Montenegro non sans regrets (mais comme toutes les bonnes choses… de nouvelles bonnes choses commencent), beaucoup de circulation mais elle diminue en s’approchant de la frontière et on a de jolies vues sur le lac. A peine la frontière passée la quantité de déchets augmente furieusement sur le bord de la route. Des chèvres traversent la route, à chaque maison une vache attachée et nous croisons déjà les charrettes tirés par des chevaux. Le dépaysement est total: bazars, oiseaux dans leur cage suspendue, mosquées… Nous sommes direct dans le bain, on commence à avoir faim, sur le bord de la route des travailleurs dans un champs (de sauge ?) nous interpellent. On se retrouve assis sur de petit coussins avec leurs repas dans les mains, ils ne veulent rien de notre nourriture (et d’ailleurs n’aiment pas notre fromage monténégrin), et l’on doit repartir avec 1kg de clémentines dans les sacoches, bienvenue en Albanie. Même si nous ne comprenons pas l’albanais et eux l’anglais, les mimes et les sourires nous permettent d’échanger. Nous repartons donc avec le ventre plein, le sac de nourriture plus lourd (et le cœur rempli), et un grand sourire aux lèvres. Direction Skoder, des warmshower nous attendent, la route est très roulante. Nous retrouvons facilement l’appartement, et surprise nos hébergeurs voyagent en tricycle couché depuis plusieurs années et sont américains installés dans les balkans depuis quelque temps. Deux aventurières en solo (mais plussolo pour l’instant) sont aussi ici, elles voyagent aussi en vélo (une espagnole Yesenia et une française Chloé qui se sont croisées à la frontière Croatie/Montenegro). Nous passons une bonne soirée autour d’un repas espagnol tortillas salade composée et au dessert : banoffee cake !!!!! ( Lilou dédicace).

Jeudi, nous trainons à papoter avec Chloé et Yesenia ainsi que nos hôtes Chuck et Susan. Puis les filles bricolent leurs vélos, avant que les filles reprennent la route, moment très sympa nous essayons les tricycles et pour d’autres le tandem. Elles s’en vont, nous les recroiserons sûrement puisque nous roulons dans les mêmes directions. Nous nous allons visiter le château de Skoder. Au moment de grimper sur la colline du château, un chien nous suit et nous trouve le chemin pour le château. Nous prenons nos tickets, passons la barrière, et le chien devient guide, il commence à être très collant. Heureusement un autre chien fait diversion, nous pouvons visiter tranquille et surtout profiter de la vue à 360°. Nous redescendons et gagnons un deuxième chien, il nous suit jusqu’à la ville, on essaye de le semer en traversant des routes, mais rien à faire. Nous commençons les courses et enfin dans un magasin les employés font fuir le chien. Nous préparons le repas pour Chuck et Susan, mangeons discutons de voyage, ils partagent leurs expériences de cyclotouriste. Puis c’est l’heure du dodo, avant cela nous checkons nos mails, mauvaise nouvelle… Oui reprenons (pour ceux qui ne sont pas encore au courant): la veille nos hôtes nous proposent d’utiliser leur machine à laver, Chacha trop contente prend toutes nos affaires et les jettent dans la machine. Le matin nous avions passé la frontière, Damien avait sorti son passeport pour le garder à portée de main dans sa polaire, et il n’a pas vu que Chacha a lancé la machine. Résultat un passeport avec des photos illisibles mais du linge propre, nous devons aller à l’ambassade, et attendre 15 jours pour avoir un nouveau passeport.

Vendredi nous quittons nos hôtes, en devant leur promettre de revenir chez eux si nous avons besoin pour attendre notre passeport. Sur la route il y a pas mal de trafic mais nous avançons vite, à midi nous sommes déjà à Lezhe où nous mangeons dans un parc. Des papis nous font la conversation, nous conseillent sur notre itinéraire sur une petite route que nous avions déjà repérée. Arrivés à Laç 2 jeunes nous offrent le thé, mais pas de logement (nous suivons pourtant les conseils de Chloé et Yesenia mais devons perfectionner la technique: demander un hébergement alors qu’on se trouve à 50m d’un hôtel c’est peu efficace). Sur une place, 2 autres Albanais qui ne souhaitent pas nous héberger nous déconseillent de camper aux abords de la ville, ils nous indiquent la route pour le lendemain ce sera l’autoroute et un hôtel pas trop cher. Dans l’hôtel les dames sont trop gentille et hyper speed, limite elles débarrassent Enselle des bagages, et nous installent.

Samedi, nous partons sous le regard des joueurs de la salle du loto où squattait Enselle. Nous ne prenons pas l’autoroute et continuons sur la petite route, au bout d’un moment nous apercevons un barrage de béton sur la route. Nous continuons pour essayer de le passer, un scooter nous en empêche et nous explique que la route est effondrée. Il nous dit de le suivre, direction l’autoroute pas le choix c’est la seule route, notre guide nous dépose sur la bande d’arrêt d’urgence (très large) et nous dit Tirana c’est tout droit. A la fin de l’autoroute, soit nous allons tout droit, soit à droite selon mapsme, soit à gauche selon nous. Donc nous prenons à gauche, plus de voiture, quelques camions de chantier, parce que la route EST en chantier, que du cailloux, des trous, mais nous avons choisit cette route, nous irons jusqu’au bout (nous têtus ? non). Enfin de retour sur la route principale, des voitures, grande ligne droite ennuyeuse, au bout d’un moment on regrette presque la route défoncée (enfin presque faut pas exagérer non plus). Nous arrivons à Tirana, la circulation se densifie on apprend à slalomer entre les voitures. On dépose nos affaires dans la guesthouse, visitons le centre, rentrons manger et dodo. Enfin dodo, dans notre dortoir un jeune turc a pris une cuite éclaire et demande de l’aide. Il a vomi sur le tapis, et a continué toute la nuit (ambiance).

Dimanche, réveil tranquille, avec les excuses de notre alcoolique débutant qui offre une pomme a chaque membre de la chambre. Nous allons sur la place centrale, sortons notre carte pour savoir quelle direction prendre. Un homme avec son fils, nous demande si on a besoin d’aide, de la s’enchaine une discussion de 45min et nous sommes invités chez eux vers Berat et avons de bons conseils d’itinéraire. Sous les conseils d’Aldo nous allons visiter le Bunk’art 2, un des 800000 que compte l’Albanie (1 pour 2 habitants, les 300€ de métal à l’intérieur en font des structures très convoitées) , dedans une exposition sur l’histoire de la police en Albanie, super intéressant, nous en apprenons beaucoup sur ce pays méconnu en France. Puis nous allons manger dans un petit restaurant une spécialité Tiranaise (Tave Dheu), un régal et allons attendre les filles (Chloé et Yesenia) sur la place centrale. Cette place à un coté apaisant, malgré la circulation qui l’entoure, on peut y faire facilement la sieste. Elles arrivent avec 45min de retard, car elles se sont perdues, et oui sans le GPS accroché au guidon c’est plus difficile ( 😉 ). Nous partons à la recherche de la rue des magasins de vélo, nous trouvons le marché, où nous achetons à manger pour ce soir, et un bar pour … boire un coup! Et oui sans GPS et sans carte dans une ville on trouve tout sauf ce que l’on cherche. Encore un moment sympa partagé. La nuit est tombée il commence à faire froid retour à la GH.

Lundi, journée paperasse, nous commençons par le barbier, au cas où le consul veuille des  photos, et Damien kiffe se faire bichonner par le barbier (faudrait pas qu’il y prenne goût). Nous trainons un peu, avant notre rendez vous de midi au service consulaire de l’Ambassade. On y arrive à 11h50, montrons patte blanche, on est reçu à 12h45, on sort à 13h avec une liste de papiers à ramener à 15h30. Nous mangeons, allons faire des photos (bien vu le barbier), imprimons les papiers, retirons de l’argent pour le nouveau passeport. Retour à l’ambassade, cette fois ci on nous fait attendre dehors, notre « consul  » (on ne sait pas si c’est le consul) n’est pas content. Il se lance dans la paperasse mais c’est un débutant à ce poste, plus besoin des sous, on fait un renouvellement de passeport et c’est gratuit, ça prend du temps car le matériel informatique n’est pas très coopérant. Nous repartons et devont revenir à la fin de la semaine suivante car la valise diplomatique n’arrive que tous les 15 jours. Le soir nous checkons nos mails (enfin Chacha y prête attention), nous devons retourner à l’ambassade le lendemain à la première heure car il y eu un problème informatique, et il ne faut pas perdre de temps car il ne faut pas qu’il ferme la valise sans le passeport sans ça c’est 15 jours de plus à attendre.

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Mardi, on se pointe à l’ouverture de l’ambassade (comme des américains à un black friday), et on nous fait attendre à l’intérieur c’est qu’on devient des habitués. La tout ce passe à merveille, l’informatique fonctionne, 10min plus tard nous sortons la paperasse à jour. Maintenant nous allons faire les boutiques pour Enselle avec Enselle (il est super fier), qui s’amuse beaucoup dans la circulation délesté de ses kilos en trop. Nous trouvons la rue des magasins de vélo, et la caverne d’Ali Baba des cyclistes, nous avons les outils et les pièces de rechange qui nous manquaient. Pause casse croute et discutons avec des autostoppeurs franco-suisses (Antonin et Valentin), puis entretien d’Enselle qui kiffe sa journée. Et refaisons le monde avec un bangladais qui souhaite venir vivre en France, pourquoi toutes ces frontières?

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Mercredi, réveil tardif 8h40 (pour nous c’est méga tard), gros petit dèj, et sortons Enselle pour faire le tour du lac artificiel en cours d’aménagement, c’est déjà sympa mais ça va l’être encore plus. Puis Damien se fait un kiffe de conduite à l’albanaise, avant d’aller manger, et de passer le reste de la journée à ne rien faire et de prendre une décision : demain on décolle, direction Saranda (ou ses environs) pas loin de la frontière Grecque, nous reviendrons en bus chercher le passeport.

Jeudi, nous repartons donc, et c’est le bon moment pour nous, oui le ciel se couvre et ils annoncent 3 jours de pluie. Nous allons à Elbasan, on sort facilement de Tirana malgré le slalom entre les voitures en mode chargés. La route (SH3) monte et descend tout du long mais est très agréable, nous retrouvons les voitures lorsque l’autoroute est coupée, et les laissons quand elles peuvent reprendre la grosse route dans un tunnel, nous, nous grimpons le reste des 700m de dénivelé. Sur cette portion nous sommes seuls au monde, enfin presque des couples viennent flirter discrètement, nous croisons 10 voitures au total sur notre ascension, et un homme qui a son champ d’olivier par là. Il nous prend en photo en train de pédaler, on pose et nous arrêtons pour signer les autographes, il est ravi d’apprendre que l’on est français, il a une collection « d’amis » cclotouristes sur facebook et nous sommes ses premiers français. Nous arrivons au sommet, maintenant nous longeons le sommet (l’arrête), malheureusement pour Charlene par la droite, nous sommes sur la voie de droite coté vide, bien que l’on roule au milieu de la route Chacha est tendue comme un string (autant elle est devenue insensible au trafic et à la taille des routes, autant le vide c’est toujours pas son truc). Nous finissons par redescendre, heureusement Chacha n’en pouvait plus, la descente est belle, nous faisons une course avec 2 jeunes en BMX (à 2 sur le même bmx) sans frein juste de bonne chaussures. On les laisse gagner, enfin Charlene les laisse gagner. Arrivés à Elbasan nous cherchons une petite GH, on se trompe d’une rue et on se retrouve à suivre une voiture à fond sur les pédales (celle du propriétaire de l’usine où nous nous sommes trompés de rue), pour un petit hôtel pas cher qui est fermé. Le propriétaire de l’hôtel nous indique la bonne route pour la GH. Nous sommes accueillis par le fils des voisins de la GH qui signale notre arrivée puis par notre hôte Fatima et un de ses fils Muci qui nous installe et nous gâte de yaourts. Un peu plus tard nous retrouvons Antonin et Valentin les autostoppeurs ainsi que Violette, Victor son fils et Ouda. Dans la soirée, Eduart, fils de Fatima, nous rejoins. Il parle un français parfait ce qui nous permet d’en apprendre beaucoup sur son pays sans aucun effort de traduction. Fatima nous prépare à manger. Nous nous régalons, au propre comme au figuré et passons une chaleureuse soirée au coin du feu . Chacha en profite pour parfaire son vocabulaire albanais (c’est pas facile mais encore une machine à laver pour le passeport et elle est bilingue). Le réveil va être difficile, il se fait tard (1h du mat pour nous, c’est méga tard 😉 ), après cette belle soirée, la nuit est douce mais trop courte à notre goût.

Vendredi après un bon petit dèj préparé par Fatima nous quittons cette agréable petite bulle francophone, séance photo souvenir (merci à la famille Cekoja pour cet accueil et cet échange). Nous partons équipés pour affronter la pluie qui nous laisse tranquille les premiers kilomètres pour mieux nous tremper dans la montée avant d’arriver à Kucove où Aldo et son fils Daniel nous retrouvent et nous aident à trouver un hébergement avant de passer une bonne partie de la journée à papoter. Encore un bel échange. Aldo et sa femme travaillent en Italie dans la restauration depuis plus de 20 ans , Daniel leur fils de 8 ans vit chez ses grands parents à Kucove. Aldo rêve d’ouvrir une boulangerie pâtisserie en Albanie et souhaite se former en France ou dans les pays du nord de l’Europe (à bon entendeur).

Samedi, par chance il ne pleut pas (pour l’instant) mais il y a beaucoup de vent…de face. Aldo vient nous dire au revoir et vérifier que tout s’est bien passé. Nous nous rendons non sans peine à Berat à seulement une quinzaine de kms mais le vent est si fort que nous avons du mal à avancer. Après un bon repas, nous visitons le château … sous la pluie, trempés nous ne traînons pas beaucoup dans les jolies ruelles mais nous profitons de la vue sur la vieille ville depuis notre chambre.