Chumphon à Bangkok (Zurich)

Samedi 16 février, la journée commence par un bon petit déj préparé par nos hôtes que j’amuse. Ils sont surpris par mes cheveux et encore plus par ma façon de manger, car aujourd’hui on a le droit à un chocolat chaud, et je trempe ma banane dans ma tasse de chocolat, c’est trop bon mais ça doit être la première fois que les thaïlandais voient cela, ça fait le tour de la cuisine. On enchaine par une grosse journée, c’est à dire une lessive, puis entretien d’Enselle, et piscine. Pour ne pas trop se fatiguer dans l’eau on va manger une glace en ville et on retourne dans la piscine. On finit notre journée au marché de nuit et dodo.

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Dimanche, on profite du chocolat chaud et des bananes avant de partir en direction de la mer et de sa « scenic route ». Après quelques kilomètres on aperçoit la mer entre les arbres, on longe la plage jusqu’à Thunguralaem où l’on pose nos bagages. Une fois nos affaires jetées dans la chambre on se jette à l’eau, enfin c’est sans connaître l’instinct de survie de Chacha. Vous connaissez les OVNI, voici la définition de Chacha : Organisme Vivant Non Identifié. Je saute dans l’eau qui est chaude, alors que Chacha rentre très progressivement dans l’eau en faisant bien attention à son environnement. Et remarque une chose que je n’avais pas remarqué, pourtant il y en a partout dans l’eau, une bestiole translucide avec une tache de couleur bleu et orange surement des organes, c’est tout gélatineux et ça ne plait pas du tout à Chacha. La baignade est donc finie, on se balade sur la plage, on en profite bien. Cette bestiole après recherche est sûrement un cténophore, c’est inoffensif.

Lundi 18 février, on reprend notre traditionnel petit dèj pain de mie chocolat banane, et embarquons sur Enselle. Il fait chaud dès le départ, on longe la côte, on s’en éloigne de temps en temps en suivant la « royal cost road ». La route nous offre de jolis paysages, on traverse les champs de palmiers pour l’huile de palme, élevages de crevettes génétiquement modifiées, des portions de jungle, on enchaine de petites bosses qui nous mettent en nage. On s’arrête au sommet d’une bosse, devant des « hôtels », on se demande par lequel on commence, le resort, ou …. Pas le temps de choisir la propriétaire du homestay nous alpague, elle est charmante, a une magnifique chambre dans nos prix, c’est décidé on profite de sa bonne humeur. Elle nous indique où l’on peut se ravitailler, et se baigner. On remonte sur Enselle pour aller manger, puis le laissons se reposer pendant que l’on rejoint une plage sauvage à côté de la mangrove. L’eau est encore plus chaude, et bien sûr Chacha ne veut pas se baigner car cette fois ci il y a de la vase. Le paysage est magnifique, on se balade sur la plage qui est rien que pour nous. Puis on finit notre journée au homestay qui est très confortable.

Mardi, notre hôte aux aguets de notre réveil nous prépare un bon petit dèj pour notre journée de vélo. C’est une magnifique journée de tandem, les palmiers laissent place aux cocotiers, on profite de beaux points de vue depuis les temples perchés, on longe de jolies plages, des pics karstiques, et même une dune de sables. On finit cette superbe journée de vélo à Suan Long, on cherche un lieu pour dormir, on nous réclame des sommes astronomiques mais on finit par trouver un bungalow  à un prix raisonnable. Puis on part à la recherche d’un bon repas que l’on trouve au bord de l’eau, on se régale et l’on se dit que pour le soir on reviendra mais il ferme à 15h. Comme c’est le seul qui est ouvert on refait une recherche de supérette, belle balade en plein soleil et pas au bord de l’eau. Une fois le ravitaillement fait on va se baigner, cette fois ci c’est la température de l’eau et sa couleur qui ne ravit pas Chacha. Elle a l’impression d’être un légume qui cuit dans une soupe. On se repose dans le bungalow et dodo.

Mercredi, petit dèj traditionnel, et on attaque par une courte et intense montée qui nous réveille ou nous achève dès le départ. Après cela la journée est tranquille mais on est déjà trempés de sueur. On passe devant un joli carré de mangrove, puis on enchaine les plages paradisiaques. On stoppe à Bankrut, on étudie le marché des bungalows, et choisissons le notre, puis plongeons dans la mer. Chacha n’a rien à redire sur l’eau, claire, à bonne température, et aucun OVNI. On goûte au mango sticky rice lait de coco, c’est trop bon, on retourne à l’eau. Et dodo.

Jeudi, petit dèj lait de coco sticky rice mangue, on longe moins de plages et prenons de gros risques. On se fait canarder par les cocotiers, elles font un sacré bruit quand elles tombent et font des rebonds de 1m de haut. On arrive assez rapidement à notre bungalow bleu comme le ciel, il a la particularité d’être à 1km de la mer et d’être dans un village de suédois. Les touristes s’adressent à nous en suédois autant dire que l’on comprend rien. On va se baigner et heureusement que l’on a nos serviettes car on aurait pu se retrouver avec des serviettes ikea. Journée paisible et reposante.

Vendredi, on reprend notre petit dèj traditionnel et pas suédois. Heureusement que la veille était une journée reposante car aujourd’hui c’est une journée riche en émotion pour Chacha. Je vous raconte, la largeur de la Thaïlande entre la frontière birmane et la côte est assez mince, une dizaine de kilomètres. Il n’y a donc pas beaucoup de routes qui remontent, on fait le choix de passer dans une réserve naturelle pour éviter la route principale. On passe un panneau nous disant que l’on doit payer un droit d’entrée mais il n’y a personne, on se retrouve hors la loi ce qui commence à inquiéter Chacha. La petite route que l’on emprunte n’est pas une route mais un chemin sablonneux, notre roue avant s’enfonce régulièrement m’empêchant de tourner ce qui rassure encore moins Chacha qui a peur de tomber au milieu de la jungle pleine de bestioles. Et ce chemin sablonneux passe dans la jungle, on voit bien des traces de roue mais ce n’est pas très fréquenté et cela inquiète vraiment Chacha. Comme ce n’est pas très fréquenté, les araignées tissent leur toiles sur le chemin donc régulièrement je mange de la toile d’araignée. Je stoppe pour enlever toutes les toiles sur mon visages (rien de méchant), sur mon chapeau j’enlève une araignée et j’entends Chacha crier et qui saute d’Enselle. Je me retrouve assez stressé par ce cri et la fuite de Chacha et à devoir tenir Enselle sans savoir ce qu’il se passe et ce que je dois faire. En fait il y a juste une autre petite arachnide sur mon dos qui avançait en direction de Chacha. Et donc son instinct de survie (très prononcé depuis qu’elle sait qu’elle est enceinte) lui a dicté de me faire sursauter et de s’enfuir en me laissant dans les embrouilles. Elle reprend son courage, trouve des outils pour me débarrasser de ces 8 pattes, et on reprend le chemin, bifurquons en direction de la grosse route car ce fut trop d’émotions pour Chacha. On fait quelques kilomètres sur cette 2*2 voies de camions et reprenons les petites routes, on s’engage plus ou moins au hasard sur ces routes bétonnées et l’on doit faire demi tour car il n’y plus de pont pour traverser la rivière. Heureusement il y a une petite parallèle que l’on peut rattraper. On relonge des plages paradisiaques, puis une magnifique crique et on rentre en montrant patte blanche dans une base militaire (wing5) pour admirer la crique et ses singes, Chacha est aux anges. Dans la ville de Prachuat Khiri Khan on se trouve un petit nid douillet, on se mange un super bon pad thaï, Chacha se régale. J’ai repéré un jolie temple au sommet d’une colline, et j’ai une très grosse envie de grimper au sommet. J’arrive à convaincre Chacha d’y aller, le truc c’est que sur cette colline il y a des singes qui sont pas sympa. Déjà qu’elle n’est pas très chaude de grimper, elle flippe des singes. Aux pieds des escaliers il y a de quoi s’équiper en armes (bâtons de toutes sortes), Chacha s’arme donc et se planque derrière moi. C’est le soir, les singes sont plutôt calmes, ils s’épouillent, mangent dans leur coin. La montée se fait tranquille, Chacha reste quand même aux aguets tous ses sens en éveil. Arrivés en haut, un des singes essaye de montrer qu’il est féroce, réflexe de Chacha elle tape du bâton au sol et le singe s’enfuit (juste un ouvrier du temple lui a sauté dessus). Je fait des photos et Chacha refroidie me colle encore plus et est attentive du moindre mouvement des singes. On redescend avec des singes qui font du toboggan sur la barrière, Chacha se détend, arrivés en bas on croise une famille et 3 backpackers qui discutent. La petite de la famille s’est fait attaquer par un singe et les 3 backpackers hésitent à grimper. On discute puis allons faire le marché nocturne et allons nous coucher, Chacha se remet de toutes ces émotions.

Samedi, après un bon petit dèj traditionnel, on emprunte une jolie route (« royal scenic road »). On passe entre les marés salants, les élevages de crevettes, et le parc national avec ses pics karstiques. On croise des panneaux disant de faire attention à la vie sauvage, et c’est vrai que les vaches ont l’air assez méchantes. On aperçoit sur le bord de la route quelques singes et des oiseaux. On atteint un joli petit village au bord de la plage, on galère à trouver une chambre dans nos prix mais on y arrive c’est juste que l’on a fait tous les hôtels de la ville et que l’on finit dans le premier visité. On sort manger et se balader sur la plage avec baignade accompagnés de plein de petits crabes. Puis repos et dodo.

Dimanche, toujours notre petit déjeuner qui nous donne plein d’énergie pour notre dernier vrai jour de tandem en Asie. La route est toujours aussi sympathique, on met la musique à fond pour cette journée un peu nostalgique. En arrivant sur Hua Hin on découvre une piste cyclable, une vraie, puis on coupe la musique car on quitte la piste cyclable, et l’on se retrouve dans la circulation. On s’installe dans un super hôtel qui ne donne pas envie de sortir de la chambre. Mais les estomacs en décident autrement, donc petit tour et une fois l’estomac plein on retourne dans notre super chambre.

Lundi 25 février, on finit notre petit dèj et attaquons notre mission du jour. Direction la gare pour prendre nos billets de train. Une fois délaissés de cette lourde charge de travail on se balade en ville et découvrons une chocolaterie. On kiffe, et faisons quelques achats pour le gouter. On va faire un coucou à la plage, mais pas à la mer car pas de maillot de bain, puis achat de fruit shake. Je me fais un plaisir, je conserve précieusement mon bananashake durant la balade pour le manger avec nos biscuits au chocolat. On rentre les bras chargés de courses, et dans la chambre mon bananashake se renverse à mes pieds, je suis dé-gou-té. Le coeur très lourd je mange mes biscuits au chocolat orphelin du bananashake. On ressort à la fraiche manger et dodo.

Mardi, bon petit dèj et on s’équipe pour notre journée. Thermos à fruit shake check, crème solaire check, serviette check, maillot de bain check, tatane check, on est prêt direction la plage. Une fois que nos orteils touchent le sable on quitte nos tatanes, et on marche le long de la plage avec des baignades. Bizarrement on arrive pas à faire comme les autres touristes qui posent leurs serviettes, s’allongent dessus et se retournent de temps en temps. Il faut que l’on reste en mouvement, mais toujours à l’écoute de nos estomacs qui nous détournent de la plage pour que l’on s’installe dans un mac do (shame on us). Puis retour à l’hôtel par la plage bien sûr. Une pensée à Arthur en voyant les kite surf et leurs moniteurs, il a travaillé sur cette plage en tant que moniteur il y a un mois et aujourd’hui il est dans une prison birmane pour avoir introduit un drone dans le pays et filmer le parlement. (Il y est resté 1 mois, libéré le 8mars et a pu reprendre son voyage à vélo). Nous après cette dure journée on profite du frais de la climatisation de notre chambre.

Mercredi, on fait le plein d’énergie et embarquons dans un Songtaew pour traverser la ville et aller au bout de la plage. Il y a un temple au sommet d’une colline habité par des singes. Chacha stresse un peu de croiser les singes, moi je m’amuse à faire des photos et déambule au sommet de la colline. Les singes sont tranquilles, s’amusent entre eux, et Chacha me perd de vue, c’est le gros stress je la retrouve énervée, oups. Rassurée par ma présence direction la plage tout de suite, elle a eu assez d’émotion. On se baigne, puis direction le marché pour manger et retour à l’hôtel pour le repos et le frais.

Jeudi, réveil à 4h du matin, le gardien de nuit nous aide à charger Enselle, et nous prenons la direction de la gare sans manger. Notre train est à 6h du matin mais il faut arriver 1h en avance pour les formalités d’embarquement d’Enselle et Bob. Et c’est tout un bordel, normalement on se présente à la zone des bagages encombrants, on achète un ticket pour notre tandem et la remorque et les messieurs s’occupent de tout ou nous expliquent ce qu’il faut que l’on fasse. Ici pas du tout, ils nous disent que c’est complet et qu’ils ne peuvent pas prendre nos affaires, mais si on paye 4 fois le prix normal c’est bon. Donc il n’y pas de place, mais si on paye très chèr il y a de la place. Ce que l’on comprend c’est qu’il y a de la place, mais qu’ils veulent se faire de l’argent sur notre dos. Ils sont têtus mais Chacha aussi, ça fait des allers retours entre le guichet et la zone des colis, Chacha le ventre vide arrive à se contenir mais c’est pas gagné, elle sort son sourire « vous me prenez pour une abrutie alors je vous prend pour un abruti ». Par chance le gardien de nuit avait oublié de nous faire un cadeau, il nous a rejoint pour réparer sa maladresse, faire des photos et nous permet de payer le prix normal pour Bob et Enselle. Par contre il faut que l’on se débrouille tout seul pour le charger dans le wagon. On peut enfin prendre notre petit déjeuner tranquillement en attendant le train qui a 1h de retard. On se débrouille à embarquer Bob par la porte du wagon et Enselle par la fenêtre, cela prend un peu de temps donc ils lancent nos sacoches dans un wagon et chargent Charlene dans le train. Je récupère nos sacoches et retrouve Charlene, plus qu’a attendre le terminus, ça ne s’est pas si mal passeé. A Bangkok on se débrouille pour récupérer nos montures, on charge Enselle, grignotons un bout et direction la GH. C’est 23km compliqués, grosse circulation, petite route, et surtout fatigue. La circulation n’est pas dangereuse mais bouchée, on ne peut pas remonter les bouchons à moins de pousser Enselle sur le trottoir. On prend de petites routes mais faut traverser des boulevards avec terre plein, on arrive enfin à la GH des cyclotouristes un peu déçus. Par rapport au prix que l’on paye on a eu beaucoup plus confortable, mais c’est un bon lieu pour faire étape et bricoler son vélo. On sort manger, on se pose dans le parc à regarder les sportifs thaï faire du sport en mangeant des chips et on s’amuse bien. Il y a un petit pont assez pentu qui stoppe les jogger et ça leur fait tellement mal aux jambes qu’ils ont du mal à repartir. A 19h30 nous sommes au lit et on dort profondément.

Vendredi, réveil à 8h30 petite nuit, on sort prendre notre petit déjeuner dans un joli bouiboui qui nous sert un repas « little spicy » pour des Thaï, ça pique. Puis on attend que la gérante de la GH soit disponible pour nous indiquer où l’on peut trouver nos cartons pour empaqueter Bob et Enselle. C’est parti pour 4km aller sans carton et 4km retour avec cartons, Chacha est en forme, « c’est encore loin? », « il fait trop chaud », « c’est trop lourd », « pourquoi tu marches si vite », « pourquoi tu marches si lentement », « … », je finis par porter les 2 cartons sur la tête. A part ça sa grossesse se passe bien. On mange et on s’attaque à l’empaquetage comme les 2 fois précédentes Chacha stresse. C’est pas assez carré, c’est trop lourd, c’est pas assez bien, et ce qui la stresse encore plus c’est que pour moi il n’y a pas de soucis et que tout va bien se passer mais je ne me rends pas compte pour elle. Une fois que tout est empaqueté on se repose et discutons avec de nouveaux cyclotouristes sur le départ. Ils s’équipent nouveau vélo et surtout ont plein de petites questions auxquelles on essaye de répondre et de rassurer.

Vendredi, on esquive le petit déjeuner épicé et l’on se contente d’un 7eleven avec option beignets thaï, et c’est leur du restress de Chacha pour l’empaquetage des sacoches. On enchaine par l’énorme marché Chatuchak. On est un peu déçus car il n’a rien d’un marché traditionnel mais ça nous fait une jolie balade et un bon repas. Pour le retour on trouve un taxi qui veut bien nous ramener à l’hôtel sans nous faire payer un aller retour. On se pose à la GH et discutons avec les futurs cyclotouristes avant de prendre le taxi qui a accepté d’embarquer nos gros cartons. Le taximan arrive en avance pour ficeler nos affaires dans son pickup, et s’inquiète de notre heure de décollage, il est rassuré quand on lui dit que c’est pour demain matin. Il sort sont téléphone pour que l’on discute avec un autre taximan, son père, on n’a pas bien compris la scène. Puis il nous demande de lui faire découvrir de la musique que l’on écoute, c’est parti pour Danakil qu’il a l’air de bien apprécier avec sa femme. Ils nous dépose au départ, on s’installe pour passer la nuit qui est difficile car il y a du monde tout le temps.

Dimanche, journée enfermée, la nuit fut difficile car une famille s’est installée à côté de nous et les enfants se sont amusés à embêter Chacha. On s’enregistre sans aucun problème, taille, forme, poids rien n’a perturbé notre enregistrement, on a même des autocollants fragiles sur les bagages. Dans le premier avion rien à dire à part que notre voisin s’est endormit dès qu’il a attaché sa ceinture, plus fort que Chacha. A Muscat nous sommes impressionnés par le confort de l’aéroport, on aurait très bien dormi ici, mais l’ambiance est lourde. Dans le deuxième vol nous avons un voisin de derrière qui s’amuse à secouer le siège de Chacha. Nous sommes obligés d’échanger nos sièges pour éviter la crise de nerf. A Zurich c’est le choc, pas la température mais les gens, dans l’avion ils sont au téléphone pour dire qu’ils prennent le train dans 30min, ils courent dans les couloirs, doublent dans les queues à la douanes, il y a même un monsieur tout aussi choqué que nous qui se fait rouler sur les pieds par une valise tirée par une femme qui pousse les gens. Nous on garde notre calme et laissons courir, de toute manière on passe la nuit dans l’aéroport. On trouve un petit coin super confortable et en plus à 23h ils nous éteingnent  la lumière.

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Une réflexion sur “Chumphon à Bangkok (Zurich)

  1. Véronique Martinez 15 mars 2019 / 18 h 47 min

    Excellent 😊
    … Le futur papa de mon futur petit fils ou future petite fille marche sur l’eau 😏….
    …. Quel voyage… Bisous à vous deux

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