De Valence à Avignon

C’est reparti ! Notre hôte nous annonce -2° au thermomètre, brrrr…mais sort quand même en T shirt pour nous dire au revoir (merci le vélogîte de Valence pour l’accueil et le feu qui fait du bien http://www.velogitevalence.fr/).

Sur notre chemin de magnifiques tags nous font nous arrêter sous un pont où toutes les arches sont recouvertes de graffitis.

D’après notre topo de la viarhôna, nous devions emprunter de la « grosse » route … bonne surprise: nouveau pont, nouvelle voie cyclable, petites routes jolies, tout ce qu’on aime le tout sans un chat (les rencontres ne sont pas pour aujourd’hui). Nous arrivons tranquillement à Cruas poussés par le vent assez tôt pour faire un brin de tourisme dans la cité médiévale, déserte, l’abbatiale, tellement déserte que nous n’avons pu y rentrer, vue dégagée sur la vallée du Rhône et la centrale nucléaire …

Au camping le responsable a pitié de nous et nous fait dormir dans un mobil-home pour le prix d’un emplacement d’une tente (faut bien que ça serve à quelque chose d’être enrhumée).

Nous repartons, après une nuit fraiche et très venteuse, toujours sur des voies vertes et des petites routes. Par contre aujourd’hui c’est l’aventure pour notre Chacha, on doit traverser un pont himalayen (à Rochemaure) sous les rafales de vents. Heureusement pour elle, nous sommes seuls, le pont bouge, on dirait qu’elle marche sur une high line (slackline en hauteur) alors que le pont fait un bon mètre de large avec un filet de part et d’autre (on a une vidéo dossier, mais pour l’instant elle est classée top secret).

Le midi nous nous arrêtons dans un petit village (Viviers) avec une boulangerie qui nous sert des parts de pizzas énormes et excellentes saumon ravioles du dauphiné faites maisons.

Le paysage change, les montagnes s’éloignent, la végétation devient plus sèche. Nous nous arrêtons à Bourg Saint Andéol mignonne bourgade déserte.

On remonte sur Enselle qui va bien ainsi que Bob, aujourd’hui le vent souffle bien. Tellement que sur le 1er pont il est difficile de tenir Enselle, et Chacha a des sueurs froides, les autres ponts se feront tranquilles à pied. Enfin tranquille, il faut quand même tenir Enselle qui a envi de voler. Par contre le vent dans le dos, nous sommes une fusée, nous atteignons les 30km/h sans forcer et chargé. Nous arrivons rapidement à Roquemort oups pardon Roquemaure, malgré la tentative de nous semer: nous ne sommes plus sur la viarhôna et il y a des panneaux pour vélo dans tous les sens (spéciale dédicace au village de Caderousse, entouré de digues en guise de remparts).

Dimanche, nous nous rendons doucement jusqu’à Avignon (bon en 45 min c’est plié). Donc à 10h nous sommes à destination, pont de St Bénézet (d’Avignon) et course d’aviron pour comité d’accueil, des petits jeunes en commentateurs sportifs bien marrants. Nous avons la journée pour visiter et accessoirement faire une lessive.

 

6 réflexions sur “De Valence à Avignon

  1. Gérard SAUBION 20 novembre 2017 / 20 h 46 min

    J’ai reconnu le manège à Avignon. J’ai une photo d’époque avec Adrien et sa maman sur les chevaux de bois. Merci Enselle et les passagers en selle de partager de si beaux paysages. Courage et à tes souhaits l’enrhumée !

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  2. Nathalie Dzierwa 23 novembre 2017 / 10 h 33 min

    Un petit coucou chaleureux de la stérilisation !! Nous pensons bien à vous.
    Une partie de l’équipe de sté 😉

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    • damscha 23 novembre 2017 / 12 h 28 min

      Merci! la chaleur ça fait du bien surtout que Chacha a réussi à me refiler son rhume après 10jours d’esquive 😉

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